Nous sommes partis pour une aventure d’un an au Gabon. Je vais essayer de livrer ici mes impressions, ma vie d’expat’, ses joies, ses difficultés. La vie m’a amenée au Gabon. Je ne suis pas une expatriée convaincue. Loin de là. J’aime ma vie en France. Mais je suis bien trop curieuse pour ne pas tenter l’expérience, avec un billet de retour dans la poche ! Voici notre petite vie en terre africaine. Et pour suivre notre aventure au jour le jour, rdv par ici >>> clic clic clic
Que l’on soit en France ou en Afrique, la rentrée est brutale. Les multiples réunions, inscriptions, les livres à couvrir (quand le frêt sera arrivé, hinhin)…
Et puis la routine reprend ses droits, les jours s’enchaînent. Cette semaine, j’ai senti le train train africain se mettre en route. Les enfants vont à l’école tous les jours dès 7h45, mais seulement les mardis et jeudis après-midi. Autant vous dire que les après-midis free school, c’est pisciiiiiiiiiine !
On trouve un rythme, c’est indéniable.
Malgré tout, je redoute encore les jours où je dois prendre la voiture. La peur de l’uniforme.
Mes papiers sont en règle, j’ai appris à conduire à Paris. La jungle, ça me connaît, voyez ! Mais dès que j’aperçois un képi ou un treillis, j’ai des sueurs froides.
Et les expats longue durée sont loin de me rassurer. J’appréhende donc beaucoup mon baptême de contrôle de police. En attendant, j’essaie de les éviter, je prends la route du littoral, je respire à fond avant de m’engager dans une rue. Méthode Coué.
Mais c’est le seul vrai bémol à ces trois semaines d’expatriation. Bien sûr, il y a de la nostalgie, parfois même de la tristesse. Je me demande encore ce que je fais là, parfois, souvent. Une irrépressible envie de rentrer chez moi m’a envahie un soir. Mais les gens ici, locaux ou expats, sont majoritairement très accueillants et chaleureux.
Il y a de vrais petits moments de bonheur.
Lundi. Les doux matins africains. Un petit tour sous le manguier pour caresser le chat. Il y a une lumière particulière ici. J’aime beaucoup.
Et hop, en route pour l’école ! Les enfants sont tombés sur des enseignantes géniales. Maternelles, très à l’écoute et sensibles aux tracas des petits. Une épine en moins dans mon pied de maman stressée. Gabrielle était sur liste d’attente deux jours avant la rentrée. Nous avons eu beaucoup de chances. Une dizaine d’enfants français ne sont toujours pas scolarisés sur Port-Gentil.
Mardi. « Camille délégué ! » La campagne est lancée. Mon brigand m’épate. Il fait son affiche tout seul et essaie toute la semaine de convaincre ses copains de voter pour lui. Very proud mama !
Mercredi. Petite séance manucure avec Claudine pendant que les enfants barbotent. Oui, encore !
Jeudi. Première balade à pieds. J’embarque Fée Claudine, qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Lui manque que de jolies ailes.`♡
Vendredi. Dénicher une prof de piano à Port-Gentil. Challenge relevé ! Ce sera Olga et elle habite à côté de chez nous ! Nous y allons à pieds. Petite frayeur. Nous croisons un fou, comme disent les gens d’ici. Il n’y a malheureusement aucune structure d’accueil pour les malades victimes de troubles mentaux. Il n’est donc pas rare de croiser des personnes errants dans la rue, à moitié vêtus, se parlant à eux-mêmes. Pour nous remettre de nos émotions, un plouf bien sûr !
Merci de vous arrêter par ici. De plus en plus nombreux. Je me sens portée, vraiment.
Je vous embrasse fort.
Coralie xxx
Bonjour Coralie,
Je viens de découvrir ta nouvelle aventure -merci Facebook- Je suis ravie pour vous, de voir que votre nouvelle vie au Gabon s’installe en douceur. Une belle expérience et une ouverture vers un autre horizon que le ciel parisien.
Je te souhaite plein de bonnes choses ..
A bientôt, au plaisir de te lire.
Bises.
Coralie
Les Jolies Mondaines